LE CHIENDENT
Création chorégraphique indisciplinaire
ESPACE PUBLIC / ESPACES SENSIBLES
Implantée en Région Centre - Val de Loire depuis 2010, Le Chiendent est une compagnie d’arts du mouvement produisant des spectacles, portant des projets de territoires et intervenant au plus près des publics.
Sandrine BONNET, chorégraphe, y rassemble artistes chorégraphiques, musiciens, réalisateurs, plasticiens autour d’un principe de décloisonnement et de transversalité toujours renouvelé selon les contextes, les rencontres, les projets, les lieux.
L’équipe se mobilise pour concevoir et mettre en œuvre des principes inclusifs et collectifs dans la création, des projets immersifs avec les publics, portée par question du vivant dans l’espace public et l’évolution sociale des territoires urbains et ruraux.
Sandrine BONNET
Sandrine Bonnet rencontre la danse contemporaine dans les années 90 et devient interprète pour de nombreux chorégraphes. Sa première pièce solo Porosite fonde la Cie Le Chiendent en 2002 à La Caserne-Usines Ephémères avec Mathieu Sanchez, vidéaste, sur un terreau trans-disciplinaire.
En résidence longue à L’Etoile du Nord (Paris) de 2006 à 2009, elle explore l’action artistique associée aux créations en rencontrant les publics de proximité. Dès lors elle transmet la danse et travaille étroitement avec le milieu scolaire, formation professionnelle, centres d’art, centres de soins, foyers de vie, centre de détention, ONG en France et à l’étranger.
Elle crée et coordonne L’Antre-Loup de 2010 à 2018 au nord Loiret, articulant résidences, festivals et projets de territoire en lien avec le CCNOrleans.
Depuis 2012, elle se consacre à des créations pour la scène, l’espace public et lieux atypiques où artistes et publics partagent le plateau : Parcelle 128 (2012) en collaboration avec Karin Vyncke et en forêts, Le Bal des Présents (2017), D’Ici-Là (2019), Rad’O2 (2021), toujours animée par les questions de l’altérité, du lien, de l’accès.
" Mon parcours artistique est intimement lié aux rencontres avec les publics, les espaces et l’espace public.
Depuis toujours, le langage du corps et l’expression chorégraphique m’offrent à vivre des moments immersifs et intenses avec beaucoup de personnes de tous horizons.
La qualité de ces rencontres, l’écoute, les liens sensibles qui naissent, fondent chaque fois une nouvelle matrice, un nouveau langage : voilà qui me laisse croire qu’il est possible de «danser» dans un écosystème toujours renouvelé, qu’il est possible d’avancer «avec» et non «pour».
…Quand c’est dans le grouillement que ça cause, que ça vit, que ça respire
Quand les caillots se dissolvent, que le coeur et les doigts se décramponnent
Quand les mains jouissent de l’air qui les caresse et les yeux s’ouvrent de se découvrir, même fermés…
A l’instant t du présent dans son éternité, «comment» traverser les fissures et rendre les frontières poreuses ? Voilà ma danse.
Il s’agit donc de creuser là où tout est expérience, aventure, être dans le mouvement et se transformer dans la respiration et le fracas de soi, de l’autre, du monde…"